Les mots "grammaticaux"
Parmi les racines que contient l'Azak, il y a la racine n qui ne possède pas de sens par elle-même. Elle sert à transformer les suffixes en mots. Avec cette racine, on peut former des mots ressemblant aux pronoms français. C'est ce qu'on appelle les mots "grammaticaux".
Ces mots sont formés sur la base de n-ek : quoi ? et permettent de poser de nombreux types de questions différentes :
Ce sont les principaux mots interrogatifs utilisés. On peut en former bien d'autres (entre autres pour des questions traduites par des questions avec le verbe être.
Ils se forment avec des combinaisons des suffixes -ab, -ek, -es, -oz et eg. Certains sont aussi interrogatifs. En voici quelques-uns :
Avec n et les suffixes numéraux, on forme les nombres cardinaux. Ce paragraphe concerne quelques mathématiques élémentaires.
L'ordre particulier des chiffres dans le nombre entraîne une manière très étrange de rendre les chiffres après la virgule et d'abrévier de tels nombres. Pour la prononciation, chaque chiffre après la virgule est mis au complémentatif complétant le cardinal avant la virgule. Ils sont prononcés dans le même ordre qu'en français et on utilise -idud : 10 pour le zéro. A l'écrit, on écrit le cardinal avant la virgule comme il a été dit au paragraphe consacré (en n'oubliant pas le n indiquant la racine) que l'on fait suivre d'un autre n suivi des chiffres après la virgule dans l'ordre de la prononciation. Ainsi, 451,1025 s'écrit n154n1025 (sans oublier que le suffixe pour 10 sert de zéro) et se dit n-uv-idud-ud-epas-ul n-uv-on n-idud-on n-ush-on n-ud-on.
Les quatre opérations courantes sont traduites de la façon suivante :
A cause de la grammaire, on utilise la notation dite "polonaise". On utilise l'expression de l'égalité pour ces opérations.
Ici, le sens des mots formés avec les suffixes personnels est précis :
Avec les suffixes -as et -am, on forme des noms qui, utilisés à l'absolutif s'ils sont seuls, ou au complémentatif dans une phrase, se traduisent par les adverbes oui et non :
Ces mots employés seuls sont souvent un peu secs, voyez la partie consacrée à la politesse pour résoudre ce problème.
Prenons un suffixe quelconque (cela marche avec tous les suffixes, qu'ils soient internes ou externes, même casuels), par exemple -oz : ce. On le lexicalise : n-oz : ceci. En mettant ce mot au complémentatif, on obtient n-oz-on qui a exactement le même sens que le suffixe -oz. Bien que la redondance dans son sens habituel soit interdite, on appelle cette forme forme de redondance ou forme emphatique car elle possède le sens de la redondance qu'on utilise dans certaines langues. La forme de redondance est employée dans différents cas :
Dans tous les cas, l'emploi de la forme de redondance ne doit pas être systématisé car il peut rendre le style ampoulé ou trop familier.
A moins de compléter d'autres noms, les mots "grammaticaux" désignent toujours des choses, des objets, des entités abstraites, des qualités ou même des propositions subordonnées. Ils peuvent à la rigueur désigner des plantes, mais ne peuvent pas désigner des animaux (on emploie dans ce cas la racine fej : animal) et encore moins des êtres humains (on emploie alors tar : une personne). On peut aussi employer le mot très général sis.sham : être vivant. La seule exception est formée par les mots personnels qui peuvent désigner aussi bien des personnes que des choses.