La traduction du verbe être

  1. Généralités.

     Le verbe être n'existe pas en Azak. Mais il n'existe pas non plus une façon unique de le rendre. En fait, le verbe être recouvre différents emplois en français, et l'Azak rend ces différents emplois par différentes expressions. Ceci justifie l'existence d'une page consacrée à la traduction de ce verbe.

     Il faut noter qu'on ne parle ici que d'"être" en tant que copule. "Etre" signifiant "exister" se traduit par la racine sis : existence.

  2. La qualité.

     Il s'agit ici de traduire les phrases du type Jean est grand, qui consistent à décrire quelqu'un, à indiquer ses qualités. Ce sont toutes les phrases du type "être + adjectif". Or le complémentatif ne s'utilise que pour traduire l'adjectif épithète. Pour l'adjectif attribut, on utilise une construction complètement différente. Une racine comme nen : "grandeur" indique la qualité elle-même (Jon-oj nen-on : le grand Jean). Pour qualifier quelqu'un, on dit qu'il possède cette qualité. On utilise donc comme verbe la racine guzh : possession. La phrase Jean est grand se rend donc par : Guzh nen Jon-oj-ak.

  3. L'égalité.

     Les phrases d'égalité sont celles du type Jean est le gardien. Ce sont aussi les phrases du type "1+1=2" ou phrases mathématiques. Il existe en fait deux façons bien différentes de traduire ce genre de phrases :

  4. Le lieu.

     Ce sont les phrases du type Jean est à Paris. On rend ces phrases simplement en mettant le premier terme à l'absolutif, tandis que le lieu est à l'inessif. Là encore, il n'y a pas de verbe. Ainsi, Jean est à Paris se traduit par : Jon-oj Paris-ev.

  5. La définition.

     Ce sont les phrases du type Jean est gardien qui à la différence des phrases d'égalité n'utilisent pas deux termes à égalité mais un terme qui en définit un autre. Pour ces phrases, on utilise une construction assez particulière qui consiste à dire que Jean se trouve parmi les gardiens. On met donc le terme gardien au collectif (le pluriel est optionnel), mais aussi à l'inessif, ce qui nous donne une variante de la construction permettant de traduire le lieu. Ainsi, Jean est gardien se traduit par : Jon-oj inajtar-ad-ev.


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